Les Guinéens votent pour les premières élections municipales depuis 13 ans

Le 4 février 2018, près de 6 millions de Guinéens étaient appelés aux urnes pour élire les maires des communes dans les 342 circonscriptions du pays, et ce pour la première fois depuis 2005. Quelque 30 000 candidats, dont 7000 femmes, étaient en lice pour les sièges de conseillers municipaux des 342 mairies du pays.

Dans la banlieue de Conakry, le jour de l’élection, le climat était calme, la circulation rare, les boutiques et magasins ainsi que les stations d’essence sont restées fermés. Une disposition prise par les autorités indique que les véhicules munis d’un laissé-passé, les véhicules de secours, les véhicules de la CENI, de l’unité de sécurisation des élections, des corps diplomatiques et consulaires, sont les seuls autorisés à circuler. Selon les membres de l’Unité de sécurisation des élections, la journée de vote s’est passée dans le calme et la tranquillité.
Ces élections municipales, initialement prévues en 2010, ont été repoussées à plusieurs reprises durant les 8 dernières années, et se sont finalement tenues dans le cadre du suivi de l’accord politique d’octobre 2016 qui a rassemblé le gouvernement, l’opposition, la société civile et les partenaires internationaux.
Ces élections ont été appuyées par le projet d’appui au cycle électoral de la Guinée (PACEG).

En octobre dernier, le projet a par exemple officiellement fait don d’équipements informatiques et de matériels roulants à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dans le but de renforcer ses capacités.

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Le Projet d’Appui au Cycle Électoral de la Guinée vise à apporter une assistance au renforcement des capacités organisationnelles, techniques, financières et opérationnelles des principaux acteurs guinéens impliqués dans le processus électoral 2015-2017.
Les actions proposées par le PACEG ont pour finalité de permettre la conduite d’un processus électoral crédible, inclusif et pacifique, conformément aux standards internationaux grâce à un appui aux opérations électorales, à l’éducation civique et à la communication ainsi que le renforcement des capacités nationales de gestion des processus électoraux.
Le projet est financé par l’Union Européenne, le PNUD, le Japon et la France au travers d’un fonds commun dont le leadership est assuré par le PNUD.

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